Pensez-vous avoir trouvé la maison ou l’appartement de votre rêve ? Son prix vous semble-t-il trop élevé ou dépasse-t-il votre budget ? Ne baissez pas les bras si vite : vous pouvez toujours négocier le prix. Découvrez nos conseils pour bien vous préparer à cette négociation.
Plan de l'article
Les arguments à avancer à la négociation
Le coup de cœur peut vous pousser à la négociation suite à la visite. Là, c’est une improvisation et le seul argument que vous avez en main, c’est que le logement est un coup de cœur. Ceci ne convaincra pas le vendeur. Il faut bien préparer cette négociation et rassembler les bons arguments.
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Les données du marché immobilier de la zone
Pour procéder à ces discussions de négociation de prix, il est impératif de faire une analyse sur marché immobilier local, notamment sur le marché du quartier, de la ville et de la région où se trouve le bien. Vous devez essayer d’avoir le maximum d’informations sur le prix moyen des biens similaires à celui qui vous intéresse.
Pour ce faire, vous pouvez vous pencher dans les annonces immobilières de la ville sur les différents sites. Vous pouvez également interroger les agents immobiliers locaux et les autres professionnels de l’immobilier comme les notaires. Vous pourrez utiliser toutes ces informations comme argument pour faire baisser le prix de vente.
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La date de mise en vente du bien
Vous devez comprendre que si le bien a été mis sur le marché récemment, le vendeur ne sera pas forcément ouvert à des négociations surtout si vous demandez une importante baisse. S’il est pressé, vous avez quand même vos chances. Si le bien a été mis en vente depuis plus de trois mois, là, il y a vraiment des chances que vous arriviez à avoir le bien à un prix plus inférieur. Pour la négociation, l’idée est de faire comprendre au vendeur que le blocage à la vente est le prix élevé. Vous pouvez alors proposer un prix inférieur à 10% au prix de vente affiché.
Les points faibles du bien
Si l’appartement ou la maison vous intéresse vraiment, vous pouvez toujours planifier une seconde visite. Lors de la première visite, vous n’avez peut-être vu que les points forts que vous êtes passé à côté des points faibles. Lors de la seconde visite, essayez de repérer tous les défauts du logement.
Quand on dit « défauts », il peut s’agir d’un équipement trop ancien qu’il faudra remplacer ou de travaux à réaliser impérativement après la vente. Vous pouvez même aller jusqu’à demander quelques devis auprès de professionnels pour avoir un montant approximatif des travaux. Lors de cette visite, pensez également à examiner attentivement le DDT. Vous pourrez ainsi utiliser tous ces défauts à la négociation et face à ceux-ci, le vendeur sera plus enclin à faire baisser le prix.
Quel prix annoncer à la négociation ?
Maintenant que vous avez tous les arguments à poser sur la table lors de la négociation, vous vous demandez sûrement quel prix annoncer au vendeur. Sachez qu’il n’y a pas vraiment de marge de négociation type de par le fait que chaque bien est unique. Cependant, elle peut aller de 5 à 15% du prix de vente affiché.
N’ayez pas peur d’annoncer un prix bas pour commencer les négociations. Il est fort probable que le propriétaire fasse une contre-proposition, mais avec un peu de chances, ce prix qu’il a annoncé tombera au prix que vous aviez en tête ou à votre budget.